Sécurité internationale, sécurité intérieure: connexions et fractures

Colloque d’une journée le jeudi, 6 octobre 2016.

Le Canada, comme la plupart des autres pays de l’Occident, est engagé dans de multiples activités vouées à assurer sa sécurité sur la scène internationale. Certaines sont présentées et justifiées comme visant à assurer la sécurité personnelle des Canadiens sur le territoire du Canada. C’est le cas entre autres des opérations menées pour faire la guerre au terrorisme à l’étranger, qui visent en partie à éviter que des groupes non-étatiques utilisent des tactiques terroristes au Canada.

12 experts présenteront dans 4 panels thématiques des données et des réflexions sur divers aspects de cette interface sécurité internationale/intérieure: cyberdéfense, radicalisation et terrorisme, opérations militaires, renseignement et espionnage de masse, etc.

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INSCRIPTION GRATUITE MAIS OBLIGATOIRE – NOMBRE DE PLACES LIMITÉ

 



Horaire provisoire

08:45 Arrivée
09:00 Introduction

09:15 — 10:45 Panel 1: Cyber (in)sécurité

Benoît Gagnon De la ville connectée, à la ville vulnérable
L’implantation rapide des technologies de l’information amène dans son sillage des vulnérabilités qui sont encore difficiles à mesurer. Alors que nous vivons actuellement le boum de l’Internet des objets et que bon nombre d’objets du quotidien deviennent maintenant connectés en tout temps, que peut-on imaginer dans les années à venir pour nos villes dites « intelligentes »?

Hugo Loiseau À l’assaut de la forteresse cybernétique!
Les études sur la cybersécurité, constamment à l’affût des derniers développements technologiques, peuvent-elles s’inspirer des études militaires anciennes? Voilà une question qui se pose en regard du développement du cadre conceptuel en cybersécurité notamment sur le plan militaire. Ainsi, que peut nous enseigner l’histoire des sièges militaires anciens (Alésia en 52 avant J.-C.) et récents (Kobané en 2014) à propos de la cyberdéfense et de la cyberattaque? À partir d’un modèle de cybersécurité comprenant les différentes couches d’analyse de ce phénomène, cette communication propose l’introduction des notions fondamentales de la poliorcétique (la science de l’attaque et de la défense des sièges des places fortes et des villes) pour expliquer les succès ou les échecs des cyberattaques au cours des dernières années. En plus d’alimenter le débat au sujet de la cyber(in)sécurité ambiante, cette analyse permettra de voir les failles dans la forteresse cybernétique et les circonstances opportunes saisies par des cyberassaillants.

José Fernandez Le son d’un cybersabre: études de cas en projection de la force cybernétique »
La capacité de projeter la force a traditionnellement été définie par la capacité à déployer des forces militaires à travers le monde. Quoique cette définition ne s’applique plus au contexte cybernétique, les forces cyber peuvent quand même jouer un rôle dans la projectionde la force sur l’échiquier géopolitique mondial. En prenant commeexemples les cas des attaques de déni de service contre l’Estonie en2007, le ver informatique Shamoon en 2012 et le piratage de Sony Picturesen 2014, et l’attaque récente contre l’infrastructure électriquede l’est de l’Ukraine en décembre 2015, il est possible de spéculeret prévoir des tendances futures dans la projection de la force cyber. Notamment, ces études de cas démontrent qu’il est possible de menacer autant des biens tangibles qu’intangibles avec des attaques cyber. De plus, elles soulignent l’importance de la crédibilité de la menacepour que la projection de la force soit efficace ; crédibilité quidépend autant de la perception de capacité de l’attaquant que de la capacitéréelle d’infliger des dommages. Ces études de cas mettent en évidenceque les attaques cybernétiques constitue un moyen pour les États de projeter la force bien au-delà de leurs sphères d’influence traditionnelles, grâce à la liberté d’action que permet le fait qu’elles soitseulement « légèrement attribuable » à la source de l’attaque. Basé surces observations, nous nous permettons de spéculer sur la trajectoire des tendances futures dans la projection de la force cyber. Premièrement, il est d’espérer que les états augmentent le niveau de démonstrationde leurs forces cyber dans le but d’augmenter la crédibilité de la menace cyber. Deuxièmement, il est prévisible que les États continuent à développer leurs capacités cyber étant donné la croissante virtualisation des biens d’intérêt national telles que les infrastructures critiques, et les possibilités accrues de véhicules d’attaqueset d’impact dans le domaine physique que l’Internet des objets(IoT) amènera.

11:00 — 12:30 Panel 2: Répercussions intérieures des opérations militaires du Canada

Anessa Kimball Participation du Canada aux opérations de l’OTAN
This presentation examines issues associated with the internal/external nexus of security in the context of NATO commitments for key allied states. Both alliance commitments and missions require allies to engage in a high-level of intelligence sharing and policy coordination in areas of defense and national security. Such coordination requires states to not only overcome uncertainty and commitments issues but have confidence in the quality of information being transmitted in the system. Scholars of collective action and economists put forth that the weakest link shapes the capacity level of the entire collective. In such a context, NATO intelligence collaboration is limited by the alliance member’s having the least developed/institutionalised/mature capacities, procedures, systems. After discussing the consequences of that limit, the presentation closes with some recommendations for Canada so that it may facilitate the improvement of coordination among allies.

Bgén (ret) Richard Giguère Gagner la guerre sans combattre
Dans l’environnement de défense et sécurité contemporain, il semble que les batailles se gagnent toujours par les militaires, mais plus nécessairement les guerres. Plus que jamais, une approche pangouvernementale doit être favorisée. Les militaires peuvent certainement créer un espace sécuritaire sur un théâtre d’opérations, mais la stabilité véritable et permanente viendra avec la gouvernance et le développement, des lignes d’opérations qui sont plutôt l’apanage des fonctionnaires civils de notre appareil gouvernemental. Cette nécessaire intégration se frappe souvent aux silos de notre organisation étatique, la friction est omniprésente, les réalités de notre organisation interne s’adaptant mal aux expériences vécues sur le terrain. Nous ferons un retour sur l’approche pangouvernementale exploitée lors de la campagne afghane, observant en particulier le plan de campagne en vigueur et les aléas vécus par l’équipe de planificateurs stratégiques dépêchée par les Forces armées canadiennes à Kaboul en vue d’aider le gouvernement de la République islamique d’Afghanistan dans le cadre de l’Opération Argus. Le Programme de stabilisation et d’opérations de paix (PSOP) récemment lancé par le gouvernement sera analysé à la lumière des leçons retenues de Kaboul et Kandahar. Plus que jamais, les réflexions de Sun Tzu semblent d’actualité…

Lcol (ret) Rémi Landry Un Canada indécis face à ses engagements militaires à l’international
Lors de la dernière campagne électorale, notre gouvernement brandissait à qui voulait l’entendre un retour en force au sein de la famille des Casques bleus onusiens et un changement de la stratégie canadienne au sein de la coalition américaine en Irak. Qu’en est-il aujourd’hui? Que cache cette hésitation à choisir la mission des NU ou le type de ressources spécialisées qui seront offertes au NU? Entre temps en Irak, malgré le retrait des CF 18 et les annonces faites pour armer et tripler le nombre de Forces spéciales à être déployées avec les Peshmergas kurdes, le Canada se fait attendre. Les armes ne sont toujours pas livrées et il est difficile de connaître le présent statut sur cette mission d’appui en Iraq. Les rapports officiels ne font mention que de l’appui aérien, aucune nouvelle, entre autres, de l’utilisation de nos 4 Griffons et des forces terrestres déployées en Iraq du Nord. Comment expliquer cette hésitation? Le Canada a-t-il les moyens des ses ambitions, ou a-t-il pris des engagements sans en considérer les conséquences?

12:30-13:30 — LUNCH

13:30-15:00 — Panel 3: Terrorisme et radicalisation

Aurélie Campana Les extrémismes se nourrissent-ils les uns des autres ? La montée de l’extrême-droite groupusculaire en contexte
Plusieurs observateurs analysent la montée d’une extrême-droite groupusculaire au Canada ou ailleurs comme une réaction à la multiplication des attentats terroristes commis par des groupes djihadistes. Certains vont même jusqu’à évoquer une « radicalisation réciproque ». Cette présentation entend en cause remettre cette notion et ses implications en revenant tout d’abord sur les postulats qui la sous-tendent, puis en replaçant le frémissement que l’on observe au sein de la mouvance d’extrême-droite au Canada dans ses multiples contextes.

Vivek Venkatesh Social Pedagogy to Combat Online Hate and Radicalization Leading to Violent Extremism
In this talk, Vivek Venkatesh will present materials from the recently launched SOMEONE (Social Media Education Every Day) multimedia portal, designed to build resilience towards online hate and radicalization leading to violent extremism. Specifically, Vivek will describe projects focusing on promoting criticality and reflexivity amongst our youth with regards to the topics of extremism and radicalization, and creating alternative narratives to social media posts by terrorist organizations like the Islamic State. Hate speech – the purposeful use of gestures, text, images or multimedia to disparage and malign an individual or group based on identifiable characteristics such as gender, race, ethnicity, religion or sexual orientation – has been present on the internet since its earliest days of public use. With increased adoption of online forums and social media, hate speech has been proliferating at exponentially large rates in online environments. The internet is uniquely suited for the broadcasting of hate speech because users can remain anonymous while communicating and magnifying hateful utterances with a virtually boundless number of people. One manner to check the growth of hate speech is to use instructional frameworks grounded in social pedagogy with a focus on building critical thinking and information literacy skills at every level of society. In an age of the increased and ubiquitous consumption of online media, the academic discipline of social pedagogy refers to the systematic study of the reflexive and inclusive adoption of digital technologies such as mobile and social media across formal, non-formal and public pedagogical contexts. The SOMEONE portal features materials grounded in social pedagogy, thereby providing an opportunity to create online spaces in an organic and democratic fashion that promote critical debates about matters of social and political import, especially ones as polarizing as hate speech and radicalization.

Melissa Finn & Bessma Momani Youth Evaluations of Counter-Terrorism and Countering Violent Extremism (CVE) Programming in Canada and Kenya: Exploring the Rationales and Expected Outcomes
There is a burgeoning literature on terrorism and counter-terrorism, but comparatively little research that evaluates counter-terrorism and Countering Violent Extremism (CVE) policies and frameworks. Across the world, the evaluations that do exist are typically conducted by government bodies, think-tanks, or non-governmental organizations. In Canada, the government asks us to rely on principles as a means to evaluate the effectiveness of its policies and upon internal evaluation reports prepared by, for example, Global Affairs Canada internal evaluators who assess mainly the capacity-building of Canada’s outreach to counter-terrorism agencies and the training of security and law enforcement personnel. Consistently in these evaluations, we find the authors of reports pointing to how hard power counter-terrorism initiatives and expanded national security infrastructure can be made more efficient and sensitive to the local context, but rarely a critical evaluation of those very hard power initiatives themselves, and detailed focus on how government funding can support bottom-up, local community-led programs rather than top-down, elite driven programs. Additionally, there is comparatively less research on, or evaluation of the impact of these hard power approaches on local populations, including youth who are often the targets of terrorism recruitment, the victims of attacks, and the targets of government counter-terrorism measures. This talk explores the rationale and expected outcomes for youth evaluations of counter-terrorism and CVE policies and programming in the Kenyan and Canadian contexts.

15:15- 16:45: Espionnage et surveillance de masse

David Murakami-Wood (NSA Programs)

Frédéric Lemieux Vers une convergence? La militarisation de la réponse de l’État face aux enjeux sécuritaires domestiques et internationaux
Cette présentation examine le phénomène de la militarisation de la réponse de l’État dans deux sphères d’activités bien précises: le renseignement de sécurité ainsi que le renseignement criminel. Afin d’analyser l’existence d’une convergence entre le secteur militaire et civil, nous proposons de porter une attention particulière aux changements internationaux qui se sont produits depuis les 25 derniers et comment la réponse de l’État américain s’est adaptée en recourant a l’appareil militaire. Plus particulièrement, nous examinons quatre facteurs qui permettent de suivre l’évolution de la militarisation au cours des dernières décennies: (1) militarisation des politiques publiques en matière de sécurité, (2) militarisation des stratégies, (3) militarisation des structures civiles, (4) militarisation des pratiques, et finalement (5) militarisation des cibles. Notre analyse porte principalement sur le cas américain mais nous aborderons également l’application du concept de la militarisation de la réponse des États membres du “Five Eyes” (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et États Unis).

Bill Robinson CSE: What do we know? What do we need to know?
The Communications Security Establishment recently celebrated its 70th birthday. What do we know about Canada’s signals intelligence agency? Does CSE monitor Canadians? Does CSE obey the law? How can we protect Canadians from abuse of its powers? Much more is known about the agency than is usually realized, but too much remains hidden.


Biographies des participants

Aurélie Campana est professeure titulaire au Département de science politique, Université Laval, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les conflits et le terrorisme et membre des Hautes Études internationales (HEI). Elle détient un doctorat de science politique de l’Institut d’études politiques de Strasbourg. Ses travaux portent sur les guerres civiles, l’extrémisme et le terrorisme. Elle est actuellement directrice associée du Canadian Research Network on Terrorism, Security and Society (TSAS) et membre du Centre International de Criminologie Comparée. Elle est également membre depuis 2014 du Collège des Nouveaux Chercheurs et Créateurs en Arts et en Science de la Société Royale du Canada.

José M. Fernandez est professeur agrégé au Département de genie informatique et genie logiciel de l’École Polytechnique de Montréal.  Il dirige le Laboratoire de Sécurité des systèmes d’informations (SecSI) et son domaine principal de recherche est la cyber sécurité.  Ses intérêts de recherche incluent le cyber crime de masse et le cyber crime ciblé, la cyber sécurité des infrastructures critiques, en particulier l’aviation et le transport routier, la cyber guerre, la guerre sémantique, la protection de la vie privée et son lien avec le futur de notre démocratie.  Il a plusieurs années d’expérience professionnelle en sécurité informatique dans le secteur public et privé.  Il détient un baccalauréat en mathématiques et un baccalauréat en génie informatique du MIT, une maîtrise de l’University of Toronto dans le domaine de la cryptologie, et un Ph.D. de l’Université de Montréal dans le domaine de l’informatique quantique.

Melissa Finn is a post-doctoral researcher at the Balsillie School of International Affairs/University of Waterloo. She is working with Bessma Momani on two different research projects examining: 1) political agency, political subjectivity, citizenship, and human geography among local and transnational activists in the Middle East and North Africa (MENA) and among ethnic Somalis in Kenya; and 2) state and non-state terrorism analysis and policy evaluation, specifically youth evaluations of counter-terrorism policies and programming. She is the author of Al-Qaeda and Sacrifice: Martyrdom, War and Politics (Pluto Press, 2012). She is co-author of « Youth Evaluations of CVE/PVE Programming in Kenya in Context » published in Journal for Deradicalization  (Summer 2016), « Established and Emergent Political Subjectivities in Circular Human Geographies: Transnational Arab Activists, » published in Citizenship Studies (forthcoming), and the co-author of a chapter on suicide bombings in War, Citizenship, Territory (Routledge, 2007).

Benoît Gagnon est directeur cybersurveillance et sécurité de l’information au Corps canadien des Commissionnaires du Québec. Ancien des services de renseignement, il a plus de quinze ans d’expérience dans le domaine de la sécurité. Spécialisé dans les questions de cybercriminalité, de terrorisme et de renseignement, il est souvent appelé à commenter l’actualité en lien avec les questions technologiques et de sécurité. Il est aussi chroniqueur sécurité pour Branchez-vous.com et co-directeur de l’ouvrage Repenser le terrorisme.

Directeur adjoint du Centre sur la Sécurité internationale (CSI) et professeur invité au département de science politique de l’Université Laval, le Brigadier-général (retraité) Richard Giguère enseigne les fondements et mutations de la guerre. Ayant cumulé plus de 35 années d’expériences des plus variées au sein de l’Armée canadienne (carrière dans l’infanterie au sein du Royal 22e Régiment), il a œuvré dans des milieux opérationnels au Canada et à l’étranger (Allemagne, Haïti, Kaboul, Kandahar), diplomatiques (attaché militaire à Washington) et académiques. Il a notamment commandé le Deuxième Bataillon du Royal 22e Régiment et la Citadelle de Québec, le Secteur du Québec de la Force terrestre et la Force opérationnelle interarmées (Est), et le Collège des Forces canadiennes de Toronto. Breveté de l’École de Guerre de Paris, il détient un baccalauréat avec spécialisation en études militaires et stratégiques du Collège militaire royal de Saint-Jean et un Diplôme d’études supérieures spécialisées en études stratégiques de l’Université Paris-Nord. Il est le président de l’Institut militaire de Québec et est membre associé des Hautes études internationales de l’Université Laval.

Anessa L. Kimball is an associate professor and director of graduate programs in the department of political science at Université Laval. She received a Bachelor of Arts degree with Honors in International Relations (2000) from Kent State University, Ohio. She was awarded a Master of Arts degree in political science (2003) and a PhD in political science, with concentrations in world politics and comparative politics, from the State University of New York at Binghamton in 2006. She has been a member of the department of political science at Université Laval since 2006 where she teaches courses on theories of international relations, US foreign policy, and international institutions/cooperation. Her scholarly research mixes rational institutionalist arguments and quantitative methods to examine the legalisation of defense/security agreements, domestic political arguments to explain international defense alliance contracting, and the role of IOs as security actors. She is the co-founder of the Workshop for Women in International Security-Canada. Her research has been published by the Journal of Peace Research, Études Internationales, and university presses.

Rémi Landry, OMM, CD, Ph. D. a pris sa retraite des Forces canadiennes le 21 août 2002 au grade de lieutenant-colonel, après plus de 34 années de service continu au sein des armes de combat des Forces terrestres. Il a participé, entre autres, aux opérations militaires en Bosnie en 1993 et a été observateur aux élections de 2000 en Haïti. Il possède un PhD en Science politique (UdeM), avec une thèse intitulée «Turbulences et changements institutionnels au sein de la Société internationale : Perspective historique». Chercheur associé avec le CIRRICQ, il a réalisé plusieurs contrats d’enseignement relié à la sécurité internationale auprès de diverses universités et est professeur associé à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke. Il collabore depuis 2003 comme consultant sur les questions d’opérations militaires avec la Société de Radio Canada et a accompli divers contrats au TPI sur l’ancienne Yougoslavie et auprès de divers Tribunaux de l’immigration américaine.

Frédéric Lemieux est professeur titulaire et directeur des programmes de maitrise en Homeland Security et Cybersecurity Strategy a l’université George Washington, a Washington D.C. Il dirige également le baccalauréat en Police et Sécurité a cette même université. Il a publie plusieurs articles, chapitres de livre et livres abordant les sujets du renseignement de sécurité et renseignement criminel. Il a également co-produit un livre portant sur la militarisation des appareils policiers aux Presses de l’Université Laval. Frédéric Lemieux travaille présentement sur un livre intitule “Intelligence and State Surveillance in Mordern Societies: A Global Perspective” qui sera publie aux Presses de l’Université d’Oxford. Il a récemment reçu une subvention de la National Science Foundation ($500,000) pour développer de nouveaux programmes d’études appliques en matière de cyber renseignement.

Hugo Loiseau est professeur à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke depuis 2004. Il se spécialise, entre autres, dans les questions de cybersécurité au Québec et au Canada. Il a publié des articles scientifiques et des chapitres de livres sur les questions de cybersécurité, en français et en anglais. Son dernier texte publié à ce sujet: LOISEAU, Hugo. « L’humain, grand oublié du phénomène cyber? Pistes de réflexion pour la cybersécurité » dans GARON, Richard (dir.) Penser la guerre au futur, Québec, Presses de l’Université Laval, 2016. Il est membre du Réseau intégré sur la cybersécurité (SERENE-RISC) financé par le fonds Réseaux de centres d’excellence du Canada. Il a aussi été appelé à faire des conférences à propos de la cybersécurité au Québec et à l’étranger, sur invitation ou à titre de conférencier dans le cadre de congrès scientifiques. Le professeur Loiseau est aussi spécialiste des systèmes politiques d’Amérique latine et co-directeur de l’Observatoire des Amériques de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM). Le site de l’Observatoire est: http://www.ameriques.uqam.ca. Depuis 2008, le professeur Loiseau est aussi évaluateur scientifique pour le Fonds québécois de recherche sur la société et la culture (FQRSC).

Bill Robinson writes the blog Lux Ex Umbra, which focuses on Canadian signals intelligence activities past and present. His brief overview of the history of the Communications Security Establishment is available at http://www.opencanada.org/features/marking-70-years-eavesdropping-canada/. He is frequently consulted by journalists about Canadian SIGINT activities, helped the CBC analyze the Snowden revelations, and has provided research assistance to the British Columbia Civil Liberties Association for its legal challenge to CSE monitoring of Canadians. From 1986 to 2001 he was on the staff of the Canadian peace organization Project Ploughshares.

Vivek Venkatesh is Associate Professor in the Department of Education, former Associate Dean for Academic Programs and Development at the School of Graduate Studies (2012-2015), former Acting Director of the Centre for the Study of Learning and Performance (CSLP, 2014-2015), and the inaugural Director of the Graduate Certificate in University Teaching at Concordia University in Montréal, Québec. He is the director of the SOMEONE – Social Media Education Every Day initiative, and the creator of the Grimposium festival and conference series. Vivek is a filmmaker, and an interdisciplinary, applied learning scientist who investigates the psychological, cultural and cognitive factors impacting the design, development and inclusive adoption of digital media in educational and social contexts. He avails of a vast network of local, national and international collaborators, and works on a series of novel – yet focused – research and research-creation activities including:

  • evaluating innovative techno-pedagogical practices which foster critical dialogues rooted in citizen education and digital literacy within secondary and post-secondary classroom contexts;
  • developing digital media applications to sensitize and prevent online hate speech amongst the general public; and
  • curating live artistic performances which promote resilience to online hate using sounds, texts and visuals collected via mobile and social media.

2 réponses sur « Sécurité internationale, sécurité intérieure: connexions et fractures »

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