C’est sous le bruit des coups de feux et explosions que Harare, capitale du Zimbabwe, est tombée sous le pouvoir des forces armées dans la nuit du 14 au 15 novembre. Le président Mugabe, ainsi que le reste de son gouvernement, se trouvent actuellement sous surveillance forcée par les membres de l’armée nationale.
Les responsables militaires de l’opération affirment ne pas chercher à briser le statut démocratique du pays. Cette tentative d’éviter la proclamation d’un coup d’État n’est pas anodine et chercherait notamment à éviter toute possible intervention de la part de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
Bien que les détails sur la suite de cette intervention n’ont pas été donnés par le chef d’état-major, le général Constantino Chiwenga, plusieurs commentateurs s’entendent pour dire qu’un retour de l’ex vice-président Emmerson Mnangagwa à la tête du gouvernement serait dans les plans de l’armée. Cela rejoindrait donc les propos tenus par le général Chiwenga lundi dernier, qui dénonçait la destitution du vice-président et la volonté de Mugabe de placer son épouse, Grace Mugabe, au pouvoir.
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