Malgré la menace nord-coréenne qui, bientôt, pourra lancer un missile balistique intercontinental capable d’atteindre la majorité des grandes villes américaines, le Canada a réitéré son intention de ne pas participer au bouclier antimissile. Même si les États-Unis ont pour politique de ne pas intervenir en cas d’attaque au missile balistique sur le territoire canadien, le chef d’état-major, Jonathan Vance, a confirmé la position canadienne tout en confirmant que le Canada se lancera bientôt dans des discussions approfondies à propos de la coopération canado-américaine au sein du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (Norad).
Les Conservateurs, quant à eux, préconisent une approche plus audacieuse en appuyant une participation canadienne au bouclier antimissile. Du côté du NDP, le parti s’oppose fermement au projet en indiquant que celui-ci encouragerait certains pays à améliorer leurs systèmes.
La Corée du Nord a procédée à un test du missile Hwasong-15 plus tôt cette semaine. Selon 38 North, le missile balistique intercontinental peut atteindre la vaste majorité du territoire américain et le missile pourrait être opérationnel dans les prochains six mois. En cas d’attaque contre l’Amérique de Nord, le Canada ne pourra se défendre contre une telle éventualité dû à sa réticence de participer au bouclier antimissile américaine.