Washington et Séoul ont débuté une nouvelle série d’exercices militaires aériens incluant six F-22 Raptor américains et un nombre inconnu de F-35 Lightning II. Selon un porte-parole sud-coréen, l’exercice simulera des frappes sur des sites de lancements nord-coréens. Plus de 230 aéronefs seront utilisés pour ces drills conjointes.
La Russie et la Chine ont proposé un arrêt des exercices militaires en échange de la cessation du programme d’armement nucléaire de la Corée du Nord, mais cette proposition est ignorée par les États-Unis.
Selon Washington, les exercices conjoints entre les États-Unis et la République de Corée assurent la paix et la sécurite, ainsi qu’une meilleure interoperabilité entre les deux pays. Ces exercices développent une meilleure rapidité, reactivité et capacité opérationelles dans une éventualité où une guerre éclaterait.
La Corée du Nord a indiqué que ces exercices pourraient engendrer une guerre nucléaire dans la Péninsule coréenne. Selon Pyongyang, le développement d’un arsenal nucléaire assure la pérennité du régime nord-coréen et, surtout, protège son territoire contre une invasion conjointe de la République de Corée et des États-Unis.
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